La photographie aurait-elle remplacé la peinture?

 

Nous pensons que la photographie a remplacé la peinture car les nouvelles technologies permettent au gens d¡exercer a photographie plus facilement. D'une autre part, c'est plus facile de prendre une photo, car ça prend seulement quelques secondes, que de peindre un tableau ou un portrait, que ça prend beaucoup de temps. La photographie permet aussi d'immortaliser des instants précis, que que l'on peu pas faire avec la peinture. Les photos nous permettent d'avoir plus de détail sur, par exemple, des paysages, et quant on peint ce même paysage, on peut oublier quelques détails.

 

Olivia F.

Quel rapport la photo entretient-elle avec la réalité?

Le rapport entre la photographie et la réalité est surtout crucial dans la presse, qui doit donner une information la plus réaliste et neutre possible. Nous parlerons ici d’une photographie qui a été prise le 24 octobre 1986 par Jean Gaumy, un reporter envoyé en Iran en période de postrévolution. Ce sont des femmes civiles iraniennes qui s’entraînent au tir au pistolet. Dans l’explication que fait le photographe, on apprend qu’il avait du négocier longtemps pour avoir accès à cet entraînement relativement exculsif, dans la banlieue déserte d’une ville iranienne. C’est là qu’il a pris cette photo, qui a ensuite fait le tour du monde à travers magazines et journaux.

Gaumy explique que cette photo a été bien perçue par les iraniens et les pays favorables à l’Iran, qui y voyaient du patriotisme, du courage, de la force d’esprit (« Même les femmes se battent pour notre pays »). En revanche, les pays peu favorables à l’Iran y voyaient du danger, voire de la tromperie. Un politicien américain en est arrivé à dire qu’il pensait qu’il y avait photomontage car la femme au premier plan ressemblait trop à un homme pour lui. En effet, les interprétations varient énormément en fonction de la personnalité des personnes (optimistes, pessimistes, avis personnels…).

Ensuite, la question de la fausse photo soulevée par ce politicien est intéressante. En effet, une photo peut être modifiée à l'ordinateur, mais dans les journaux même les moindres modifications sont évitées car elles peuvent prêter à une interprétation totalement différente. Par exemple, cette photo est en noir est blanc. Que cela soit un choix volontaire du photographe ou pas, la gamme de gris provoque austerité, tristesse, et donne en général un effet dramatique à la photo, laissant peut-être imaginer des situations plus négatives de celle vraiment représentée.

Enfin, il y a la question de l'instant fécond. C'est vrai que la photographie (on parle ici bien sûr de celle non-modifiée qui apparaît par exemple dans la presse) capture la réalité, donc un évènement qui s'est réellement passé. Mais la manière dont cette photographie est utilisée peut tout changer: on ne sait pas si l'instant qu'à capturé le photographe était exceptionnel ou répété (dans le cas d'une photographie sérieuse et grave, telle celle de Jean Gaumy, c'est encore plus crucial de le savoir).

 

On en conclut donc que le rapport entre la photographie et la réalité est extrèmement flou, car il est sans cesse modifié par les interprétations et croyances personnelles, les modifications qui peuvent être amenées à la photographie, et enfin les mots qui l'accompagnent (le titre, la légende, la description et le contexte dans lequel on la place).

Comment la photo est manipulé ou nous manipule?

Comment la photo est manipulé ou nous manipule?

 

Les facteurs techniques de la photo en sois nous manipule ainsi que l'intention de l'auteur. Dans le domaine artistique de la photographie, le mot "manipuler" peut ce traduire pas: vouloir nous faire voir quelquechose ou croire voir quelquechose, de réel, mais distorcionné ou, justement, manipulé.

Par contre, dans le domaine du reportage, la photographie manipulé prend tout le sens pejoratif du mot, car dans ce cas nous croyons voir la réalité mais il peut en ètre toute autre. L'angle, le point de vue et l'intention et l'idée de l'auteur doivent être totalement neutre, car sinon nous somme en effect manipulé, dans le mauvais sens du terme. Les instantanés de moment réels sont trop facilement distorcionnables.

Tou dépend du domaine dans lequel ce situe la photo, c'est alors que l'on discerne le type de la manipulation.

 

Alexandra B.

D. Gravier